Si les thoniers européens doivent s’éloigner à ce point de leurs ports pour pouvoir travailler, c’est, d’une part, parce que les stocks les plus proches sont au bord de l’épuisement et, d’autre part, parce que nous disposons d’une flotte subventionnée à l’excès et indiscutablement surdimensionnée qui recherche le profit, même au risque d’épuiser son principal gagne-pain, le poisson lui-même.
If European tuna vessels have to stray so far from home in order to work, it is because, firstly, the closest stocks are on the point of collapse and, secondly, we have an oversubsidised and clearly oversized fleet that seeks profitability even at the expense of using up the main element that sustains its activity: the fish.