N'en déplaise au minis
tre, les députés du Bloc québécois, le gouvernement du Québec, la Société québécoise du développement de la main-d'oeuvre, les partenaires socio-économiques du Québec, tant patronaux et syndicaux que sociaux, et la ministre d'État à la Concertation, tous ont fait la lecture, tous ont fait la même lecture: le projet de loi C-96 raffermit les visées centralisatrices du gouvernement fédéral et accentue son intervention dans les secteurs
de l'emploi et des programmes sociaux, notamment en ce qui a
trait ...[+++] à la formation de la main-d'oeuvre, et ce, au mépris du consensus développé au Québec sur la nécessité d'obtenir l'ensemble des pouvoirs requis pour que le gouvernement du Québec, de concert avec ses partenaires socio-économiques, puisse canaliser ses énergies et ses ressources là où il le faut, en fonction des besoins réels et sans cesse croissants de sa population.Whether the minister agrees or not, t
he fact is that the Bloc Quebecois, the Quebec government, the Société québécoise du développement de la main-d'oeuvre, the socio-economic partners in Quebec, including
those representing management, union and social sectors, not to mention the Quebec minister of state responsible for joint action, have all read the same document and come to the same conclusion: Bill C-96 strengthens the centralizing views of the federal government and increases its involvement in the em
ployment a ...[+++]nd social program sectors, including manpower training. This shows a complete disregard for the consensus reached in Quebec on the need to have all necessary powers, so that the Quebec government, in co-operation with its socio-economic partners, can channel its energy and its resources where they are needed most, based on the actual and increasing needs of its population.