La protection des animaux, même en partie, à titre de biens a été critiquée parce qu’elle « laisse entendre que le droit se préoccupe moins de la protection des animaux à titre d’êtres vivants capables de souffrir que de la protection des intérêts des propriétaires hum
ains, et qu’elle ne véhicule pas de manière satisfaisante la responsabilité morale qui incombe aux humains d’éviter de causer des dommages sans nécessité »(7). De plus, cette perspective négligerait « de faire ressortir quant aux divers intervenants du système de justice pé
nale, y compris les poursuivants et les ju ...[+++]ges, le caractère grave de l’infraction »(8).
Protecting animals, even in part, by virtue of their status as property has been criticized on the grounds this “suggests that the law is less concerned with protecting animals as beings capable of suffering than with the protection of human proprietary interests, and does not satisfactorily convey a moral obligation to avoid inflicting unnecessary harm” (7) In addition, it is argued that this approach “fails to convey the seriousness of the crimes to the various players in the criminal justice system, including prosecutors and judges” (8)