F. considerando che, secondo il trattato, le imposte dirette sono di competenza degli
Stati membri; che, nella misura in cui l'UE è co
mpetente in materia fiscale, l'esercizio di tale competenza è di norma soggetto al requisito dell'unanimità in seno al Consiglio; che di conseguenza non è stata ancora presa alcuna decisione significativa a livell
o di UE nel settore della tassazione delle società, nonostante i
...[+++]recenti sviluppi nell'integrazione dell'Unione relativamente al mercato interno e altri settori contemplati dai trattati UE, ad esempio gli accordi commerciali internazionali, la moneta unica e la governance fiscale ed economica, nonché i principi e la normativa antiriciclaggio; che gli Stati membri devono rispettare il diritto europea della concorrenza e garantire che la propria normativa fiscale sia compatibile con i principi del mercato interno e non falsi la concorrenza; che, garantendo a ciascuno Stato membro il diritto di veto, la regola dell'unanimità in seno al Consiglio riduce gli incentivi a uscire dallo status quo verso una soluzione più collaborativa; che, salvo avvalersi della procedura di cui all'articolo 116 TFUE, occorrerebbe modificare i trattati per cambiare il requisito dell'unanimità nelle questioni relative alle imposte dirette; F. considérant que, conformément au traité, l'imposition directe relève principalement de la compétence des États membres; que, dans la mesure où l'Union possède une compé
tence en matière de fiscalité, l'exercice de cette compétence est soumis à la règl
e de l'unanimité au sein du Conseil; que, par conséquent, aucune décision importante n'a encore été prise au niveau de l'Union dans le domaine de la fiscalité des entreprises, malgré les dernières évolutions survenues en matière d'intégration européenne dans le marché intérieur et d'a
...[+++]utres domaines couverts par les traités de l'Union, tels que les accords commerciaux internationaux, la monnaie unique et la gouvernance économique et budgétaire ainsi que les principes et la législation en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux; que les États membres sont tenus de respecter le droit de l'Union en matière de concurrence et de veiller à ce que leur droit fiscal soit compatible avec les principes du marché intérieur et n'engendre pas de distorsion de concurrence; qu'en attribuant à chaque État membre un droit de veto, la règle de l'unanimité qui prévaut au sein du Conseil n'incite pas à sortir du statu quo pour se diriger vers une solution plus coopérative; que, faute de recours à la procédure prévue à l'article 116 du traité FUE, une modification du traité serait nécessaire pour modifier l'exigence d'unanimité en ce qui concerne les questions d'imposition directe;