Sempre in tal senso, nella proposta della Commissione concernente le norme minime applicabili alla procedura di concess
ione o revoca dello status di rifugiato, approvata dalla Commissione il 20 settembre 2000, vi sono varie norme riguardanti le specifiche esigenze delle donne, come per esempio nell’articolo 4, paragrafo 4, in cui si prevede che le donne possono presentare una richiesta d’asilo distinta da quella del marito; nell’articolo 3, paragrafo 8, che sancisce il principio del colloquio autonomo, separato della donna per quanto attiene alla richiesta d’asilo; nell’articolo 8, paragrafo 7, che conferisce alle donne il diritto di c
...[+++]ambiare intervistatore e interprete se dovessero sentirsi inibite nell’esporre le ragioni della loro richiesta d’asilo a causa del fatto che l’intervistatore o l’interprete siano maschi, soprattutto in situazioni di abuso sessuale e infine, nell’articolo 14, paragrafo 1, lettera c), che prevede l’obbligo per gli Stati membri di garantire che il personale addetto ai colloqui con le persone in situazioni vulnerabili riceva una formazione di base atta a trattare i problemi specifici di quelle donne.De même, dans la proposition de la Commission relative aux normes minimales applicables au processus d'oc
troi et de refus du statut de réfugié, que la C
ommission a approuvé le 20 septembre 2000, plusieurs normes concernent les besoins spécifiques des femmes, par exemple l'article 4, paragraphe 4 , qui prévoit la possibilité pour les femmes de présenter
une demande d'asile distincte de celle de leur époux ; l'article 3, paragraphe
...[+++]8, qui consacre le principe de l'audition autonome et séparée de la femme par rapport à la demande d'asile ; l'article 8, paragraphe 7, qui confère aux femmes le droit de changer d'interviewer et d'interprète si elles s'estiment inhibées dans l'exposé de leur demande d'asile à cause du fait que l'interviewer ou l'interprète appartient au sexe masculin, notamment dans les situations d'abus sexuel ; et, enfin, l'article 14, paragraphe 1, alinéa c), qui prévoit l'obligation pour les États de s'assurer que le personnel chargé d'interviewer les personnes en situation vulnérable bénéficie de la formation de base nécessaire pour traiter les problèmes spécifiques de ces femmes.