Il citato Studio sulle prove ha rivelato che, anche se nell’UE l’onere della prova della colpevolezza continua di norma a incombere all’accusa, talvolta, in casi eccezionali (come per i reati di falso materiale e per le contravvenzioni) una volta che l’accusa abbia dimostrato l’esistenza di un obbligo, all’imputato incombe l’onere della controprova, cioè di dimostrare che egli ha adempiuto a tale obbligo.
Selon l'Étude sur les éléments de preuve, bien que, dans l’UE, il incombe habituellement à l'accusation de prouver la culpabilité de l'accusé, il arrive parfois, dans des cas exceptionnels, par exemple dans le cas d’infractions liées au non-respect de certaines obligations administratives ou à la non-communication de certains documents, que, dès l’établissement de l'existence d'une obligation par l’accusation, la charge de la preuve soit renversée et que ce soit à l’accusé d’établir qu’il a respecté cette obligation.