23. accoglie con favore l'istituzione, da parte del governo maliano, di una commissione nazionale per il dialogo e la riconciliazione con un mandato di due anni, avvenuta il 6 marzo 2013; sottolinea che la commissione nazionale deve essere quanto più possibile rappresentativa e produrre al più presto risultati concreti; plaude in particolare, a tale proposito, alla composizione inclusiva della commissione nazionale, come testimoniato dai suoi vicepresidenti, il che rappresenta un impegno a favore dell'inclusione e della pluralità del processo politico; rileva che l
a commissione ha il compito di documentare le violazioni dei diritti
umani avve ...[+++]nute dall'inizio del conflitto; incoraggia la commissione a esaminare altresì le questioni che hanno portato alla crisi maliana, a indagare apertamente e approfonditamente sui presunti casi di abusi e discriminazioni perpetrati contro le comunità tuareg dall'indipendenza del Mali e a formulare raccomandazioni volte a conseguire significativi miglioramenti; plaude inoltre alla nomina, da parte del governo maliano, di un inviato responsabile di portare avanti il dialogo con i gruppi armati nel nord del paese; esprime a tale proposito la sincera speranza che il panorama post-elettorale in Mali agevoli un dialogo e una fiducia maggiori tra le comunità come prerequisito per la pace e la stabilità, e che tutte le comunità maliane si impegnino a educare i propri figli alla tolleranza e al rispetto reciproci; invita l'UE e i suoi partner della comunità internazionale a fornire pieno sostegno al processo di riconciliazione nazionale e di dialogo inclusivo; 23. salue l'établissement, par le gouvernement malien, d'une commission nationale de dialogue et de réconciliation le 6 mars 2013, avec un mandat de deux ans; maintient que la commission nationale doit être aussi représentative que possible, et qu'elle doit produire des résultats dès que possible; salue en particulier, à cette fin, le carac
tère inclusif de la composition de la commission nationale, comme on peut le voir d'après les vice-présidents, qui représente l'engagement envers l'inclusion et le pluralisme dans le processus politique; observe que la commission nationale est chargée de recueillir des i
nformation ...[+++]s sur les violations des droits de l'homme commises depuis le début du conflit; encourage par ailleurs la commission à examiner les problèmes qui ont déclenché la crise au Mali, à enquêter de manière transparente et exhaustive sur les allégations d'abus et de discriminations à l'encontre des communautés touareg depuis l'indépendance du Mali, ainsi qu'à formuler des recommandations pour des améliorations utiles; se félicite en outre de la désignation, par le gouvernement malien, d'un envoyé pour poursuivre le dialogue avec les groupes armés dans le nord du pays; exprime par conséquent l'espoir sincère que le paysage postélectoral au Mali facilitera un dialogue renforcé ainsi que la confiance entre les communautés, conditions essentielles à la paix et à la stabilité, et que toutes les communautés maliennes s'engageront à apprendre à leurs enfants la tolérance et le respect mutuels; invite l'Union européenne et ses partenaires de la communauté internationale à soutenir pleinement le processus de réconciliation nationale et de dialogue inclusif;