Par le refus du Conseil de donner force de loi à la charte des droits fondamentaux, nous nous sommes retrouvés dans une situation absurde : d'une part, les droits fondamentaux sont considérés comme une conséquence inévitable de la reconnaissance de la dignité humaine mais, d'autre part, les hommes se voient refuser de faire effectivement valoir ces droits.
The Council's refusal to make the Charter of Fundamental Rights binding in law therefore puts us in an absurd situation, in which, on the one hand, fundamental rights are regarded as an inevitable consequence of the recognition of human dignity, whilst, on the other hand, people are denied the chance to exercise their rights.