I. considerando che, con una recente sentenza politica senza precedenti pronunciata dal giudice Marjori Cald
erón, coniuge di un alto dirigente del Partito socialista unito del Venezuela (PSUV), i commissari di polizia Ivan Simonovis, Lázaro Forero e Henry Vivas, nonché altri ufficiali della polizia metropolitana, sono stati condannati, senza un solo elemento probatorio nei loro confronti, a trent'anni di reclusione, la pena massima prevista dal codice penale venezuelano; considerando che i predetti soggetti erano già in stato di arresto da oltre cinque anni, in regime di detenzione preventiva, in locali della polizia privi di luce natu
...[+++]rale; considerando che la condanna ha posto termine al più lungo processo della storia venezuelana, durante il quale sono state commesse diverse irregolarità e sono stati ignorati i più elementari diritti processuali degli imputati; considerando inoltre che la maggior parte dei 19 delitti commessi l'11 aprile 2002, per tre dei quali gli imputati sono stati condannati senza alcuna prova, sono rimasti impuniti, nonostante le numerose testimonianze, riprese televisive e prove documentali a conferma delle responsabilità di gangster "bolivariani" perfettamente identificabili,I. considérant que, dans un jugement politique sans précédent, rendu par la juge Marjori Calderó
n, épouse d'un haut dirigeant du parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV), les commissaires de police Ivan Simonovis, Lázaro Forero et Henry Vivas, ainsi que huit fonctionnaires de la police métropolitaine, viennent de se voir condamner, en l'absence de toute preuve digne de foi à leur encontre, à 30 ans d'emprisonnement, peine maximale prévue par le Code pénal vénézuélien; qu'ils venaient de subir cinq années de détention préventive dans des locaux de la police dépourvus d'éclairage naturel; que cette condamnation est intervenue au term
...[+++]e d'un procès qui a été le plus long dans l'histoire du Venezuela et qui a été entaché d'irrégularités dans la mesure où n'ont pas été respectés les droits procéduraux les plus élémentaires des accusés; que, en outre, la plupart des 19 délits qui ont été perpétrés le 11 avril 2002, dont trois ont été désormais imputés aux accusés sans preuves, demeurent impunis, malgré les nombreux témoignages, prises de vues télévisées et preuves écrites qui attestent de la culpabilité de tueurs "bolivariens" parfaitement identifiables,