Punto 52. Poiché l’inviolabilità prevista all’articolo 9 del Protocollo opera de iure e il deputato può esserne privato solo in caso di revoca da parte del Parlamento, la difesa dell’immunità, nel quadro delle disposizioni dell’articolo 9 del Protocollo, è concepibile solo nel caso in cui, in mancanza di una richiesta di revoca dell’immunità di un deputato, l’inviolabilità, come configurata dalle norme di diritto nazionale dello Stato membro d’origine del deputato al Parlamento, sia compromessa, in particolare, dall’azione delle autorità di polizia o giudiziarie dello Stato membro d’origine del suddetto deputato.
"52) Dès lors que l'inviolabilité prévue à l'article 9 du protocole est de droit et que le député ne peut en être privé que si le Parlement l'a levée, la défense de l'immunité, dans le cadre des dispositions de l'article 9 du protocole, ne se conçoit que dans l'hypothèse où, en l'absence de demande de levée de l'immunité d'un député, l'inviolabilité, telle qu'elle résulte des dispositions du droit national de l'État membre d'origine du député au Parlement, est compromise, notamment, par l'action des autorités de police ou des autorités juridictionnelles de l'État membre d'origine dudit député".