9. rileva con preoccupazione il numero crescente di procedimenti per la composizione
delle controversie investitore-Stato (ISDS) avviati nell'ambito degli AII, nei quali gli investitori mettono in discussione politiche pubbliche fondamentali, asserendo che tali politiche hanno influito negativamente sulle loro prospettive commerciali; sottolinea in tale contesto che, come indica la relazione 2012 dell'UNCTAD sugli investimenti mondiali, gli AII stanno diventando via via più controversi e politicamente sensibili, principalmente a causa della diffusione dei procedimenti arbitrali investitore-Stato scaturiti da AII, i quali sono fonte di c
...[+++]rescente malcontento (ad esempio la dichiarazione di politica commerciale dell'Australia, la quale ha annunciato che non includerà più clausole ISDS nei suoi futuri AII) ed evidenziano, tra l'altro, le lacune del sistema (ad esempio il vasto ambito di applicazione di alcune disposizioni, come quelle relative all'espropriazione, i dubbi relativi alle qualifiche degli arbitri, la mancanza di trasparenza e i costi elevati dei procedimenti, nonché la relazione tra procedimenti investitore-Stato e procedimenti tra Stati); insiste pertanto sul fatto che tutti i futuri accordi europei in materia di investimenti devono garantire che le clausole relative alla composizione delle controversie internazionali investitore-Stato non pregiudichino la possibilità degli Stati di legiferare nell'interesse pubblico; 9. constate avec inquiétude le nombre croissant de procédures de règlement d
es différends entre investisseurs et États (RDIE) engagées dans le cadre d'accords internationaux d'investissement, dans lesquelles les investisseurs mettent en cause des politiques publiques fondamentales, affirmant que ces politiques ont eu un effet négatif sur leurs perspectives commerciales; souligne, dans ce contexte, que le rapport sur l'investissement dans le monde 2012 de la CNUCED indique que les AII prêtent de plus en plus à controverse et qu'ils constituent un sujet de plus en plus sensible politiquement, ce qui est dû en premier lieu au fait que de p
...[+++]lus en plus d'arbitrages entre investisseurs et États menés dans le cadre des AII suscitent le mécontentement (pour exemple, la déclaration de l'Australie concernant sa politique commerciale, selon laquelle elle cesserait d'inclure des clauses de RDIE dans ses prochains AII) et qui indique, entre autres choses, des déficiences dans le système (par exemple la portée très large de dispositions telles que l'expropriation, l'inquiétude concernant les qualifications des arbitres, le manque de transparence et le coût élevé des procédures et les relations entre les procédures de RDIE et les procédures entre États); insiste en conséquence pour que tout accord d'investissement européen à venir veille à ce que les règlements des différends entre investisseurs et États à l'échelle internationale ne portent pas atteinte à la capacité des États de légiférer dans l'intérêt général;